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Un rien déconcerte nos ames.
Nous nous rebutons, mais les dames
Suivent juſqu’au bout leur deſſein ;
Nul obſtacle ne les arrête,
Et tout ce qu’elles ont dans la tête
Devient un arrêt du deſtin. bis
![Correspondance d’Eulalie, séparateur](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f6/Correspondance_d%E2%80%99Eulalie%2C_1785-s%C3%A9parateur-1-bas.jpg/30px-Correspondance_d%E2%80%99Eulalie%2C_1785-s%C3%A9parateur-1-bas.jpg)
Dans leur grand ſujet de triſteſſe.
Elles ſont plus fortes que nous ;
Et tandis qu’un rien nous déſole,
On en voit qu’un moineau conſole
De la perte d’un tendre époux, bis.
![Correspondance d’Eulalie, séparateur](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f6/Correspondance_d%E2%80%99Eulalie%2C_1785-s%C3%A9parateur-1-bas.jpg/30px-Correspondance_d%E2%80%99Eulalie%2C_1785-s%C3%A9parateur-1-bas.jpg)
Air de l’amant jaloux.
Tandis que tout ſommeille.
Si d’un deſtin barbare
Tu braves les décrets.
Trompons, amans diſcrets,
La loi qui nous ſépare.