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Souvent l’amour, dans ce ſéjour.
Unit deux cœurs fidèles.
Oui, l’amour ſera triomphant,
Il me conduit et te défend ;
Et s’il n’eſt encor qu’un enfant,
Cet enfant a des aîles.

Correspondance d’Eulalie, séparateur
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Les peines de l’abſence

Ne ſont pas ſans plaiſir,
L’erreur de mes déſirs
Me rendra ta préſence ;
Puiſſe ton cœur, pour mon bonheur,
Partager mon délire ;
Mais qui peut t’aimer comme moi !
Toutes les nuits je te revoi :
Et mon ame pleine de toi
Tous les jours te déſire.

Correspondance d’Eulalie, séparateur
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Quelquefois je m’éveille,

Flatté d’un tendre eſpoir,
A mes vœux, l’autre ſoir,
Tu parus moins cruelle :