Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/316

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beaux yeux, et que ſans ceſſe l’image de celle qui en eſt porteuſe reviendroit à mon imagination. Vous ſeriez bien aimable ſi vous me permettiez d’aller vous faire ma cour. Si j’étois aſſez heureux pour vous trouver libre, je vous propoſerois de partager la fortune de celui qui ne s’occuperoit qu’à faire votre bonheur. Je ſuis, Mademoiselle, avec le plus violent amour, votre très-humble et très-obéiſſant ſerviteur,


Milord ***.


Je répondis :

Je ſuis très-ſenſible, Milord, aux choſes honnêtes que vous me dites et ſerai très-flattée d’avoir l’honneur de vous voir chez moi Samedi. Je ne ſortirai point et ſerai viſible toute l’après-dîner. Aujourd’hui je retourne à Long-Champs. J’ai l’honneur

d’être,