Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/357

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Adieu, ma bonne amie, les tems ſe ſuivent mais ne ſe reſſemblent guere : puiſſe-tu ne pas comme moi éprouver de diminuation dans ta recette. La mienne eſt conſidérable. Un entreteneur à meilleur marché et l’évêque de moins. Il faut patienter et conſidérer qu’il y a quantité de nos conſœurs qui ſeroient bien contentes de mon ſort.

Lettre de Mademoiſelle Sophie.
Paris, ce 23 Septembre 1783.

 Madame,
Ma maîtreſſe me charge de vous écrire pour vous remercier d’avoir fait prendre ſon médaillon. Elle eſt dans un état bien inquiétant ; ſon médecin en déſeſpere vu qu’elle a une fievre maligne qui s’eſt jointe à ſon autre maladie. Ce qu’il y a d’heureux

  Tome II.
M