Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/364

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attachée. Je mourrois contente, ajouta-t-elle, ſi elle pouvoit recevoir mon dernier ſoupir. Les ſouffrances qu’elle éprouvoit lui ont rendu ſon agonie plus douce ; elle a vu la mort ſans horreur ; et en vérité, elle eſt moins à plaindre que ſi elle avoit vecu. Elle avoit perdu preſque toutes ſes dents et tous ſes cheveux. Que ſeroit-elle devenue ? C’eſt aſſez vous entretenir d’un ſujet qui ne peut que vous faire frémir.

J’ai l’honneur d’être avec un très-profond reſpect,

Madame,
Votre très-humble
et très-obéiſſante
ſervante.
Lettre