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d’autres objets non permis. La liberté, non. Je ne pourrais point répondre qu’il ne se glisse quelqu’abus : ce qu’il y a de bien certain, c’est que je vais donner les ordres les plus précis aux Commandans pour le Roi, afin qu’il ne s’en commette pas, et que je serais inflexible si par leur négligence il s’en introduisait.

J’ai recommandé au Chef de la Marine Royale, de la manière la plus expresse de faire veiller avec l’attention la plus scrupuleuse à l’observation des règlemens établis ; d’arrêter et de dénoncer rigoureusement aux Amirautés, les bâtimens qui s’en seraient écartés, et je veillerai très-soigneusement à ce que ces Sièges fassent leur devoir.

Une lettre de M. le Maréchal de Castries, en date du 13 Novembre 1784, autorise l’introduction étrangère d’objets de première nécessité, par des permissions générales et jamais de particulières, après en avoir constaté le besoin : Elle prescrit des dispositions auxquelles je me suis conformé. Le besoin du Port-au-Prince, est prouvé par le Procès-verbal de visite cotté F[1] : Le Cap, les Cayes ne sont pas mieux pourvus que Le Port-au-Prince : J’en ai la cer-

  1. Envoyée à M. le Comte de la Luzerne.