Page:Correspondance inédite (1870-1875) d'Arthur Rimbaud, 1929.djvu/25

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oublier enfin le feu qui le brûlait toujours, qui le rongeait comme un cancer, l’autre soleil qui tonnait toujours sous son crâne jusqu’à la fin.

Pourquoi, depuis quelque temps, des coïncidences de lectures ou de conversations viennent-elles sans cesse me rappeler cette étrange tradition occulte selon laquelle exorciseurs et sorciers, quand ils veulent dépeupler la vie d’un être ou d’un lieu du spectre qui le hante, envoient cette âme en peine, toutes les âmes en peine, danser, danser sur la mer Rouge ?