Aller au contenu

Page:Correspondance littéraire, philosophique et critique, éd. Garnier, tome 8.djvu/520

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

elle peut vous faire juger du mérite de ceux qui remplissent en France la place de principal de collège, et qui président en cette qualité à l’éducation publique. En second lieu, on lit au bas de cet épithalame, en toutes lettres, les mots : Agréé par Monseigneur le duc de La Vauguyon, c’est-à-dire par le gouverneur du Dauphin et des Enfants de France : mots d’un grand sens pour ceux qui réfléchissent quelquefois, au coin de leur feu, sur le bonheur des nations.

— On vient de publier un Essai sur la morale de l’homme, ou Philosophie de la nature ; trois volumes in-12. Cette philosophie est en effet celle d’un jeune homme appelé M. Delisle[1], et qu’il ne faut pas confondre avec M. Delille, traducteur des Géorgiques. Tout homme qui a un peu lu, c’est-à-dire recueilli les idées des autres, veut aujourd’hui les faire réimprimer sous son nom. À la bonne heure, pourvu que nous soyons dispensés de les prendre de la vingtième main en conséquence, nous ne lirons pas M. Delisle, quoique son livre soit déjà défendu. Combien la Philosophie de l’histoire, publiée par le patriarche de Ferney, a été malheureusement parodiée ! Nos barbouilleurs ont cru qu’il n’y avait qu’à faire en frontispice la Philosophie de tout.

  1. Delisle de Sales.