IV
AVIGNON, LYON. — ARRIVÉE À PARIS
— Il est grand temps de partir. Eh vite ! Le chemin de fer est implacable ! exclama Francœur en regardant sa montre, et deux à trois coups de fouet furent appliqués sur le dos de notre cheval, qui nous eut bientôt transportés à l’embarcadère.
— Eh ! vite nos billets ! Allons, entrez dans cette salle. Bien. Surveillez vos bagages ! Bon Dieu ! éloignez ces badauds qui nous entourent. Le peuple marseillais sera toujours le même ! Attendez-moi, je reviens.
Francœur se fit de vive force un passage au milieu de la foule et disparut. Un quart d’heure après, je le vis revenir essoufflé et triomphant.
— Allons, s’écria-t-il, grâce à Dieu, voici les billets. Tout est bien qui finit bien. Montons en wagon. Pressons-nous ! La cloche sonne. Il est plus que temps. Suivez-moi. Je vais choisir une caisse.
— Une caisse ! que veux-tu dire, Francœur ?