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attaques ; il s’approche de l’ours et le réveille. Celui-ci, après être tombé à l’improviste sur le chat, allonge un coup de patte à maître chien, qui répond par un vigoureux coup de dent et paraît plus audacieux, plus terrible que jamais. Néanmoins, satisfait de sa victoire sur le chat, l’ours se retire à pas lents dans sa cage, nettoie ses babouines, se frotte le dos contre une balustrade, se couche tranquillement sur le sol et s’endort.

« Les rats et les lézards sortent de leur retraite, lèvent la tête, écoutent, et au moindre bruit se retirent ; ils reviennent, avancent moins timidement, puis courent en tous sens, lèchent le sang versé, font des razzias, dépècent les victimes et en emportent les débris dans leur refuge.

« — Eh bien ! savant Tsoutsima, veux-tu savoir la conclusion de tout ceci ? L’Europe ressemble étrangement à cette ménagerie.