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Page:Costantino Beltrami.djvu/118

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veaux dans le Nouveau Monde ; des mondes où la Nature n’avait encore été interrogée par aucun étre civilisé, et qu’avaat et après, ont tenté envain d’atteindre des expéditions nombreuses, fortes de la pròtection, des moyens, de toute la puissance de grandes nations ; fortes des prestiges de noms redoutables ou heureux.

Rappelez-Tous, que tout ce que nies livres révélent, d’une manière attique ou non, peu importe, est à moi et de moi ; que tout est vrai…, et que l’Envie elle-méme n’a jamais osé les démentir, ni en Europe ni en Amérique, quoiqu’elle se soit souvent efforcée d’y souffler le venin de son dépit, masqué sous mille formes perfides, dans ses critiques atrabilaires. — Et j’ai la conscience qu’elle n’y réussira jamais.

Rappelez-vous que bien des Micromégas, tout en feignant de passer sur ce Pygmée, comme sur une borne, ont beaucoup grossi leurs plagiats de mes humbles pages. Ils en ont méme tiré des Romans historiques sur des peuples sauvages, dont seuì j’avais dìt les traditions et l’histoire, les mœurs et les cérémonies, les autels et les sacrifices, l’encens et les victimes, la chasse et la guerre, les amours et les haines, la générosité et la vengeance, la grandeur et la misère ; peuples, avec lesquels je m’étais en quelque sorte identifié pendant plus de neuf mois de vie sauvage et nomade, presqu’entièrement conforme, consentanée à la leur : et il le fallait bien pour les examiner extra