leurs noms sur la pierre, et disent des exclamations idiotes de terreur ou de plaisir, “effrayant les nymphes depuis leur repaire sacré” avec les bruits et clameurs les plus profanes.
Effrayants ont été les ravages de ce torrent durant la saison des pluies, et horrible la perte de vie et de propriété qu’ont occasionné les accumulations des eaux au fil des temps ; les moulins sur leurs rives, ou plutôt sur leurs parcours ont été balayés, et des familles entières détruites ; d’énormes rochers détachés et jetés en bas du courant par légions, et toutes les cascades marquées par la ruine et le désespoir ; mais les infatigables eaux continuent, et ne sont jamais interrompues dans leur travail d’utilité, transportant à travers les aqueducs des constructions romaines leurs trésors à la grande ville sur plusieurs lieues depuis leurs sources.
Il y a une source d’eau chaude minérale près de St. Mart, d’un grand pouvoir, autrefois pensée comme miraculeuse, et contenant une large quantité de gaz d’acide carbonique ; la situation de cette source est, cependant, très incommode, la route de Clermont à Royat étant impraticable, sauf à dos de cheval, et trop rude à tout moment pour les invalides. Ce ne serait en aucun cas impossible de faire un chemin tolérablement bon, mais une telle pensée n’est apparemment jamais venue
