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Page:Costello - A pilgrimage to Auvergne from Picardy to Velay - A 30154 2.pdf/86

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JOURS DE MARCHÉ

à l’esprit de personne dans les alentours, cependant bénéfique pour la localité un tel travail représenterait.

Clermont est, lors de ses fréquents jours de marché, rempli de paysans des communes [sic] adjacentes et des bourgs, emmenant des marchandises ; ses parcs et rues sont chargés de bœufs et de wagons, et leurs chauffeurs en blouse [sic] ; et pour passer le long c’est un service de danger. Dès l’aube commence le charivari [sic], et le jour est presque tombé avant que le trafic ne soit fini. Les marchands ensuite paradent dans la ville, entrent dans les cabarets et profitent, chantant au maximum de leurs fortes voix des chansonnettes auvergnates non reconnues pour leur mélodie. Ils sont une étrange race sauvage, aiment l’argent, avares, pourtant bien lotis, extrêmement mal éduqués et grossiers dans leurs manières, facilement excités, et quelque peu brutaux dans leurs habitudes. Beaucoup de ce qui distinguait les habitants des différents villages et villes autour de Clermont a ces dernières années disparu, mais à Mont-Ferrand il existe encore trois classes qui méritent d’être décrites, préservant leurs coutumes d’origine encore aujourd’hui. Ces trois races restent toujours séparées, et ont un grand mépris envers chacune : ce sont les vachers [sic], les vignerons [sic] et les villadiers [sic].

Les vachers[sic] sont généralement riches et bien lotis ;