Page:Cottin - Œuvres complètes, Ménard, 1824, tome 4.djvu/242

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

laissé il remplir, ils ne furent point sans effet. Edmond sentant bien que de longtemps, peut-être, il ne lui serait possible de vivre auprès de Fanny, fut le premier à engager mistriss Clare à partir avec elle. « Allez, lui dit-il, éloignez-vous, ne prodiguez plus vos bontés à un malheureux qui : feu est pas digne et n’est plus en état de les sentir…… ne vous occupcz que de Fanny… Malvina Yordonna….. Pour moi, je ne puis pas voir cette enfant, non, je ne le puis pas, Malvina ne Pexigea point 3 si elle l’eût exigé, jen’um « ais pu lui obéir… Cependant, afin de veiller sur ce/dépôt que sa main me confia, je vous accompagnerai jusque chez vous… et puis je reviendrai ici seul… Et à ce mot ses traits s’altérèrent, et son regard ÿégara… Seul, dans cet asile, qui fut choisi par l’amour, que Malvina devait habiter avec moi, où elle m’a rendu heureux, et où je l“ai perdue, seul ici avec son tombeau, ma mémoire et mon amour. »

Mistriss Clare acquiesça promptement à la proposition d’Edmond, dans l’espoir,