au milieu d’un mélange heureux de coteaux et de plaines, dont les uns sont couverts de bois et de vignes, et les autres de moissons dorées et de riantes maisons ; la rivière du Cher embrasse le pays de ses replis, et va se jeter dans la Loire ; les bords du Cher, couverts de bocages et de prairies, sont rians et champêtres ; ceux de la Loire, plus majestueux, s’ombragent de hauts peupliers, de bois épais et de riches guérets ; du haut d’un roc pittoresque qui domine le château, on voit ces deux rivières, rouler leurs eaux étincelantes des feux du jour dans une longueur de sept à huit lieues, et, se réunir au pied du château en murmurant ; quelques îles verdoyantes s’élèvent de leurs lits, un grand nombre, de ruisseaux grossissent leur cours ; de tous côtés on découvre une vaste