Aller au contenu

Page:Cottin - Claire d Albe (Maradan 1799).pdf/27

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

étendue de terre riche de fruits, parée de fleurs, animée par les troupeaux qui paissent dans les pâturages. Le laboureur courbé sur la charrue, les berlines roulant sur le grand chemin, les bateaux glissant sur les fleuves, et les villes, bourgs et villages surmontés de leurs clochers, déploient la plus magnifique vue que l’on puisse imaginer.

Le château est vaste et commode, les bâtimens dépendans de la manufacture que M. d’Albe vient d’établir sont immenses ; je m’en suis approprié une aile, afin d’y fonder un hospice de santé, où les ouvriers malades et les pauvres paysans des environs puissent trouver un asyle ; j’y ai attaché un chirurgien et deux gardes-malades, et quant à la surveillance je me la suis réservée ; car il est peut-être plus nécessaire qu’on