noise de Bac Lé. La France dépose
un ultimatum et la rupture s’en étant suivie,
l’amiral Courbet pénètre dans la Rivière Min,
y détruit, le 23 août, la flotte chinoise et le 24
l’arsenal de Fou Tcheou, puis redescend la rivière
Min, en prenant à revers tous les forts et
en les détruisant l’un après l’autre. Cette merveilleuse
expédition ne lui coûte que 10 hommes. —
Blocus de Formose. — À Pnom-Penh,
M. Thompson impose au roi Norodom un traité
abolissant définitivement l’esclavage et établissant
le protectorat complet. — Pour pallier
aux conséquences du Foreign Enlistment Act
promulgué par l’Angleterre et interdisant le ravitaillement
des navires français dans les ports
anglais, des dépôts de charbon sont créés à
Obock, Mahé et Pondichéry. — En Tunisie, institution
de 13 Contrôleurs civils en résidence
dans les principales villes et chargés de l’administration
du pays. — Au Soudan, fondation
des postes de Koundou et Niagassola. — Reprise
du protectorat français sur la côte de Guinée. —
Échange de lettres entre le président de
l’Association internationale africaine et Jules Ferry,
mentionnant les droits éventuels de la
France à racheter l’État libre du Congo. — Jules
Ferry étant parvenu à obtenir du parlement
les crédits nécessaires, l’amiral Miot établit le
blocus à Madagascar. — Occupation d’Ambado
sur la mer Rouge. La maison de Marseille qui
avait acquis le territoire de Cheik-Saïd le vend
au gouvernement. — Le parlement de la Nouvelle-Zélande
cherche à encourager l’exploitation
des Hébrides par une compagnie anglo-australienne ;
les colons de Nouméa, dirigés
par Higginson, s’organisent à la hâte et arborent
le drapeau tricolore à Mallicolo. — Conférence
africaine de Berlin (1884-1885).
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troisième empire colonial français