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actif, ce n’étaient point les forces physiques qui lui manquaient, mais le goût s’en était allé. Demeuré presque malgré lui président d’honneur de diverses sociétés, consulté obstinément dans les affaires d’honneur à cause de sa compétence et du respect qu’inspirait son caractère, il ne lui en coûtait nullement de ne plus manier l’épée. Il l’avait tenue en sportsman de « Haute-école » et s’en était lassé. Sir Charles Dilke, cavalier audacieux, escrimeur endiablé, rameur infatigable, apporta à la culture de ces exercices un esprit diamétralement opposé. Ni l’âge, ni les soucis, ni les chagrins ne purent l’en détourner. Jusqu’au bout, il leur resta fidèle et le besoin d’« aller de l’avant » travailla ses muscles.

L’évocation de ces silhouettes est le meilleur commentaire des remarques qui précèdent concernant les mérites respectifs et l’utilité de ces deux types que nous avons appelés le « Haute-école » et le « va de l’avant ».