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ment permis et ne peuvent en tous cas s’offrir à lui réunis, l’ensemble des sports artificiels : escrime, gymnastique, cyclisme — ou des sports artificialisés, comme l’équitation sur piste ou la natation en piscine.

L’heure a sonné où un tel établissement peut être utile à tous. Dans certains pays, en effet — par exemple dans une grande partie de l’Europe continentale — on se serait trouvé jusqu’ici hors d’état d’en profiter, parce que l’éducation sportive avait été trop longtemps négligée. Pour qu’un homme soit à même de faire ses « vingt-huit jours », comme on dit en France, ou de suivre son « cours de répétition », comme on dit en Suisse, il faut qu’il ait accompli au préalable la période réglementaire de service comme recrue et qu’il ait ainsi appris les éléments du métier militaire. De même, les « vingt-huit » ou les « treize jours » sportifs dont il est ici question supposent une initiation antérieure qui n’a pas besoin d’avoir été très complète, mais qui doit avoir existé en quelque manière. Or, le nom-