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Les croyances et la condition d’un homme ne suffisent pas à dessiner son individualité. Celle-ci résulte de qualités et de défauts personnels entre lesquels il est très difficile même à qui le connait bien, de déméler ce qui doit être accepté de ce qui peut être combattu. L’on admet que les parents au foyer, les maîtres à l’école, les camarades à l’université, à l’atelier ou au régiment ont les uns le devoir, et tous le droit de raboter l’homme depuis l’enfance jusqu’à ce que, devenu adulte, son âge à défaut de sa valeur ou des services déjà rendus lui aient acquis le privilège de s’imposer en bloc avec les agréments et les imperfections d’un caractère désormais fixé dans ses traits fondamentaux.

Cette question des rapports de l’autonomie individuelle avec la société et de l’action et de la réaction de l’une sur l’autre, c’est en quelque