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Page:Coubertin - Notes sur l education publique, 1901.djvu/77

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la terre

Après la terre et le feu, l’air et l’eau. Le globe est entouré d’une atmosphère, indispensable à la vie physique des êtres. On en connaît approximativement l’épaisseur : on en connaît aussi la composition, du moins les éléments principaux, car, hier encore, on y découvrait des éléments accessoires, non soupçonnés jusqu’alors. La pénétration de l’air par les rayons solaires est la base de nombreux phénomènes atmosphériques dont l’étude nécessite une incursion dans le domaine de la physique, comme l’analyse de l’air en a nécessité une sur le terrain chimique. La formation du brouillard et des nuages, la chute de la pluie, du grésil, de la neige, de la grêle, supposent connues la congélation, l’évaporation, la condensation, la saturation, la force élastique des gaz, la pesanteur… dont la démonstration est ici à sa vraie place et prend tout l’intérêt qui distingue un fait naturel d’une expérience de laboratoire. De même, le régime des vents implique la connaissance de la pression atmosphérique et du baromètre qui sert à la mesurer.

Ces données, combinées avec celle du relief