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à leur célébration. M. Rhalli l’était plus encore. Il voulait interpeller à la Chambre et je le suppliai de n’en rien faire. Les plus chauds partisans de l’olympiade se trouvaient parmi le petit commerce d’Athènes et parmi les cochers de fiacre. Les boutiquiers qui savaient le français m’interrogeaient avec un intérêt croissant et les cochers descendaient parfois de leurs sièges pour me faire traduire leurs impressions par les personnes qui m’accompagnaient d’habitude. Au premier rang de ceux-ci étaient Sp. Antonopoulo, secrétaire de la Société Panhellénique de Gymnastique,

École alsacienne au Bois de Boulogne

athènes : l’académie

dont le dévouement et le zèle intelligent me furent infiniment précieux et Alexandre Mercati, fils du directeur de la banque Ionienne, resté depuis lors pour moi un ami cher et fidèle. Il y avait encore Georges Melas, fils du maire d’Athènes et Constantin Mano qui joua par la suite un rôle dans les affaires de la Crète.

Peu de jours après la conférence du Parnasse, j’adressai au directeur de l’Asty la lettre suivante. « Monsieur le directeur : Je tiens à vous remercier de l’honneur que vous avez fait à ma conférence en la publiant in extenso dans les colonnes de l’Asty, malgré ses encombrantes dimensions et je profite de cette occa-