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saire du rétablissement des Jeux Olympiques, mais il n’avait pas encore participé à la célébration d’une Olympiade. À Anvers, ses reflets joyeux chatoyaient partout et son succès fut grand, si grand même qu’un groupe d’athlètes en fit, une belle nuit, dans la ville, une rafle abondante aux fins de rapporter chez soi ce tangible souvenir de la viie Olympiade. Par malheur la police veillait : arrestations, procès-verbal, intervention consulaire, etc…

Ce ne fut pas là, cela va de soi, l’unique incident. Il y en eut d’autres, mais pense-t-on qu’à Olympie, jadis, les choses se passaient sans dispute ou sans bagarres ? Comment réunirait-on pour vivre en commun une existence de saine exaltation physique des centaines et des centaines de jeunes gens appartenant à des peuples dont beaucoup, hier encore, se regardaient de travers, sans que, de-ci, de-là, n’en jaillissent un mot trop vif ou un geste un peu brusque ?

Au témoignage de M. Verdyk, l’infatigable et dévoué secrétaire général du Comité d’organisation, les Jeux de 1920 présentent à cet