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des pigeons portant au cou les couleurs des nations participantes. Cette fois, il y a eu deux innovations ; d’abord le serment des athlètes, prononcé par l’un d’eux (un Belge tenant le drapeau de son pays), au nom de tous et en ces termes : « Nous jurons que nous nous présentons aux Jeux Olympiques en concurrents loyaux respectueux des règlements qui les régissent et désireux d’y participer dans un esprit chevaleresque, pour l’honneur de nos pays et pour la gloire du sport ». Ainsi, les Jeux modernes remontent peu à peu vers leurs illustres ancêtres par la restauration successive des cérémonies et des symbolismes qui donnaient à ceux-ci une signification si haute et si profonde.

La seconde innovation a été l’apparition du drapeau olympique, dont les cinq anneaux enlacés, multicolores sur fond blanc, évoquent les cinq parties du monde unies par l’olympisme, en même temps que s’y retrouvent les couleurs de toutes les nations. Ce drapeau avait été inauguré à Paris en juin 1914, lors des fêtes du xxe anniver-