Page:Coubertin Les Jeux Olympiques 776 - 1896.djvu/127

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ment illuminés symbolisèrent le nouveau triomphe quo venaient de remporter le ::i immortelles ins titutions de l’antiquité par le rétablissements des Jeux Olympiques, dont le s uccès avait été si complet.

La série des fêtes se termina par le banquet d’adieu que la municipalité cl ’Athènes offriL le lendemain, à Képhissia, aux athlèLes éLrange1·s. Les invités étaient au nombre d’environ cent soixante, parmi lesquels figuraient Io Prince Héritier, los Princes Georges et Nicola :: ;, les minisLres, les membres de :: ; diverses commissions, les athlètes étrangers, les représentants de la presse, oie. Lo 1fail’e d’At.hènes, après avoir bu à la santé du Roi, porta un toast en l’honnenr du Prince IJériLier et des Princes Georges et Nicolas, clans lequel il leul’ exprima la reconnaissance de la ville cl ’ALhènes pour le généreux concours qu’ils a.vaient p1·ôLé ù l’œuvre du rétablissement des Jeux Olympiques. Le Pl’ince Héritier lui répondit par quelques paroles de remerciement. M. Philémon porLa ensuite en ! ’honneur du gouvernemenl un toast auquel répondit 1. Délyannis. présiclenL du consei l. Ces cieux Loast.s furent suivis cle plusieurs autres, dont le plus enthousiaste fut assurément celui que prononça à la fin le riongrois 1. Kémény.

On photographia ensuite en g1·oupe Lous les convives, et le banquet se termina pa1· des vivats prolongés.

A partir du lendemain, les étrangers commencèrent. à quitter peu à peu la Grèce, où ils ne cessèrent do rencontrer jusqu’au dernier moment des témoignages de sympathie, et d’où ils emportèrent, avec les meilleu1·es impressions, la conviction que, selon la phrase du Roi : cda Grèce était destinée à devenir le rendez-vous pacifique des nations, et le champ stable et permanent des Jeux Olympiques. »

CH. ANNINOS