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une olympie moderne

Nous arrêterons là ces observations sur le caractère desquelles nous nous sommes déjà clairement expliqués à plusieurs reprises. Fournir les données techniques nécessaires, préciser le sens et la portée du programme imposé aux participants du concours d’architecture, telle était la double tâche que la Revue Olympique s’était assignée. Aux architectes maintenant de réaliser le grand rêve, de faire jaillir de leur cerveau une Olympie resplendissante, à la fois originale dans son modernisme, et imposante dans son traditionalisme, mais surtout parfaitement appropriée à son rôle. Et qui sait ? L’heure sonnera peut-être où le rêve déjà noté sur le papier, s’édifiera réellement. Qui peut dire l’avenir réservé à une institution aussi noble, séduisante et utile que les Jeux Olympiques. Un mécène voudra peut-être quelque jour Leur consacrer une demeure permanente en rapport avec leur importance et leur beauté. Ainsi il n’y a dans le concours ouvert par le Comité International Olympique rien d’inaccessible aux espérances des concurrents. L’œuvre à laquelle on les convie est en tous cas une œuvre salutaire et saine, tendant à sceller plus fortement l’alliance si heureusement renouée entre le muscle et l’art.



914. — Auxerre. Imprimerie E. JATTEFAUX, rue de Valmy, 11.