Page:Coubertin Une Olympie moderne 1910.djvu/4

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Les articles qui suivent ont paru dans la Revue Olympique. Il est bien entendu qu’ils n’engagent en rien ni le Comité Olympique ni les concurrents mais ces derniers pourront y trouver, au besoin, certaines données, certains renseignements de nature à éclairer leur route et à leur faciliter la besogne. Le sujet qui leur est proposé, en effet, est d’un ordre nouveau. On s’est beaucoup exercé, au temps de son exhumation, à « restaurer » Olympie. Des talents ingénieux et consciencieux s’y employèrent. Mais, cette fois, il s’agit de tout autre chose. L’Olympie nouvelle ne doit tenir compte de l’ancienne que dans la mesure où se rencontrent les exigences du temps présent avec les coutumes antiques. En dehors de cette contingence, il faut innover et innover utilement en pleine connaissance de cause. Les jeunes architectes ne sont pas fous d’émérites sportsmen ni surtout des sportsmen éclectiques. C’est donc leur rendre service que de mettre à leur portée les informations désirables. L’auteur de Une Olympie moderne a étudié successivement : le cadre, — l’administration, — les qualifiés, — le programme des jeux, — les spectateurs, — les cérémonies. Sur tous ces sujets, il a émis des idées qui lui sont personnelles et qui — nous tenons à le répéter encore une fois — n’engagent que lui. Les concurrents ne doivent y chercher que des indications et nullement des prescriptions. Plusieurs de ces idées, sans doute, seront discutables et de mérite inégal. Elles n’émanent pas du Comité International et ne sauraient influer sur ses décisions à venir. Que chacun les pèse ; et qu’il les adopte ou les rejette dans la plénitude de son indépendance.