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Page:Coudriet, Chatelet - Histoire de Jonvelle et de ses environs, 1864.djvu/164

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" Réparation du pont-levis du chastel : pour le renouvellement de la charpente tombée de vétusté, six gros vieux ; fourniture de vingt-huit livres de fer, dix gros.

" Au chastel, pour deux verrolz, deux traictoires, deux husseries, une serrure avec sa clef pour la saule, six gros.

" Réparation au toit de la chapelle, quatre sols et trois penaux de froment, payés à Jean Guiot, de Villars-Saint-Marcellin.

" Pour les frais du procès contre noble et puissante dame Jacqueline de Lisle-Bouchard, veuve de messire Georges de la Trémoille, et contre ses enfants, 78 francs."

La ferme de la prévôté donnait 41 livres estevenantes ; la terre du Corroy, à Bousseraucourt, tenue par Regnaud du Châtelet, 18 gros. En 1456, les biens meubles et immeubles de Girart Pillet, de Cemboing, demeurant à Voisey lequel fut ars, brulez et mis en cendres, por ses démérites, furent vendus vingt et un francs quatre gros[1].

La même année, le blé de la châtellenie se rendit aux enchères le double des années précédentes, quatorze blancs l’émine, l’avoine un gros, et la livre de cire quatre sous deux deniers. L’oison fut remis aux censitaires pour douze deniers, le chapon pour deux blancs et la poule pour six deniers[2].

  1. Dans le même compte figurent diverses recettes faites sur les terres de Regnaud Garrel, écuyer, confisquées pour défaut de service féodal. A l’article d’Enfonvelle, il est dit que les habitants du lieu, hommes du prieur, refusaient de donner les deux muids d’avoine dus au seigneur de Jonvelle pour la garde du château, et que la main du roi avait été mise sur ce droit depuis seize ans.
  2. Archives de la Côte-d’Or, ibid. L’émine était de deux penaux, ou quatre quartes, et le muid de vingt-quatre émines. Le franc avait cours pour 18 sous estevenants, le florin pour 15 sous, le gros tournois d’argent vieux pour 18 deniers ; il valait 4 blancs. (Ibid.)