Page:Coudriet, Chatelet - Histoire de Jonvelle et de ses environs, 1864.djvu/368

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

entre les mains du capitaine pu d’un autre officier de Sa Majesté. La cérémonie se fait le premier dimanche après l’élection, avant la messe paroissiale, devant l’image de Notre-Dame qui est sur le pont.

Les échevins tiennent les clefs de la ville, nomment les portiers, donnent le mot du guet et dressent les rôles annuels des cens et corvées, pour feux et charrues. En présentant ces rôles aux officiers du roi, ils font serment qu’ils les ont consciencieusement établis. Mais ils sont exempts de ces redevances, de même le prieur et les meix nobles, qui paient seulement huit engrognes, ou neuf deniers, au lieu de dix sous, pour le droit de feu et ménage.

La corvée de bras se rachète par douze niquets (un demi-denier).

Le droit d’éminage, qui s’exerce sur toutes les céréales vendues aux foires et marchés de la ville, est d’une coupe par penal. Mais les gens de noblesse et d’église en sont exempts.

Les fermiers du taillage ont un blanc pour ajuster et marquer chaque mesure. Ils poinçonnent celles des meuniers de la seigneurie, moyennant une quarte de froment comble et une quarte de mouture pleine, payables à la Saint-Martin.

Le contrôleur des poids aux balances et celui de la marque des cuirs se font payer un blanc (3 deniers 4/3), sur un quintal de marchandises vendues ou achetées par les forains ou étrangers.

Dans les transactions de bétail passées avec un forain, sur les foires et marchés de la ville, le vendeur et l’acheteur doivent chacun au fermier de la vente deux blancs. Pour