Page:Coudriet, Chatelet - Histoire de Jonvelle et de ses environs, 1864.djvu/381

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autorisation de recevoir ses sujets comme religieux (1157)[1]. Le moulin de la Perrière lui fut donné par Guillaume III, fils du précédent (1236). Guy II, frère puîné de Guillaume, fut la tige de la maison de Rupt et figura honorablement dans la quatrième croisade, avec Aimon, son frère, les sires de Dampierre et les sires de Vergy (1201-1204). Hugues, son petit-fils, fut chef de la maison de Bougey (vers 1250).

Les sires de Pesmes avaient le patronage et les revenus des cures et des églises de Bougey et d’Oigney ; et ces droits étaient partagés entre tous les membres de cette famille, même avec le curé et le prévôt de Bougey. Les possesseurs finirent par les abandonner à l’abbé de Cherlieu (1284 à 1326). Les deux églises furent réunies par l’Ordinaire vers l’an 1308.

Etienne de Bougey, dit Bougeroz, écuyer, avait contracté un emprunt auprès du juif Antoine le Lombard, de Traves, sous la caution de Jacques de Rupt, son cousin, qui fut obligé de payer pour lui (1311). Il ne put se libérer que quarante ans après, en cédant une partie de son château à Gauthier de Rupt, fils de son créancier.

Jean de Bougey, frère d’Etienne, fut abbé de Faverney. Il fonda son anniversaire à Cherlieu, en donnant à ce monastère ses dîmes et son four de Purgerot (1235).

Au seizième siècle, la seigneurie de Bougey passa dans la maison de Ray. Dans le siècle suivant, Marie-Célestine, fille unique de Claude-François de Ray, seigneur de Bougey, Conflandey, {{noir|[[w:

  1. Aux Preuves