Page:Coudriet, Chatelet - Histoire de Jonvelle et de ses environs, 1864.djvu/48

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Notre-Dame de Pitié. Non loin du petit monument, on trouve les lieux dits le Fendey (fanum Dei) , le Martimont (Martis mons) , et en plusieurs endroits du finage, des tuileaux romains de la première époque. Le Grand et le Petit Magny forment le village de Betaucourt.

IV. Route de Mandeure à Noviomagus, par Corre, Jonvelle, Chatillon et Lamarche. Cette voie, que M. Pistolet de Saint-Ferjeux appelle voie de Conflans à Lamarche, se détache du grand réseau qui rayonne autour de Luxeuil vers Belfort, Mandeure et Port-sur-Saône. On en trouve des traces à Visoncourt, à Conflans, entre Dampierre et Anchenoncourt. Le bois de la Mange, voisin de ruines romaines, ceux de Dimont et des Perrières, le Chazel, l’abbaye de Clairefontaine et Damoncourt, indiquent assez sa direction. De Corre elle passe a Jonvelle dans les lieux dits les Châteaux, la Chemenée, la Paulouse, la Malpierre, les Parrois ; ensuite par Châtillon, Iche, Lamarche, Rocourt, et va rejoindre, à Noviomagus[1], la grande voie consulaire de Trèves à Langres.

V. Route de Corre à Miévillers. Une petite voie descendant la Saône jusqu’à Ormoy se dirigeait au bac de Miévillers, par le Magny, où elle traversait, le bois de la Mange, parsemé de tuileaux et de débris romains. Les bois du Châtelet, et des Brosses, les autres lieux dits Planches de La Perrière et des vieilles Voies, en indiquent

  1. Aujourd’hui Pompierre, Pons petrœus, lieu célèbre par l’entrevue que Gontran eut avec son neveu Childebert, en 577. Ce village était alors situé sur les frontières des royaumes de Bourgogne et d’Austrasie.