Page:Coudriet, Chatelet - Histoire de Jonvelle et de ses environs, 1864.djvu/49

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le tracé sur le territoire de ce village, D’autre part, une charte de l’abbaye de Cherlieu constate qu’en 1324 et 1360, le bac de Miévillers était un passage très fréquenté, pour les communications entre la France et le comté de Bourgogne [1]. Dans le bois qui domine ce passage, on a trouvé des statues gallo-romaines et d’autres antiquités qui ont disparu, sauf quelques vestiges incrustés dans les murs de la maison Vincent. Les études faites jusqu’à ce jour sur cette ligne ne permettent pas encore de la suivre plus loin, d’une manière certaine.

VI. Route de Port-sur-Saône à Langres. Cette voie traverse les bois de Port-sur-Saône et de Chargey, puis ceux de Purgerot, qu’elle sépare ensuite du territoire d’Arbecey. Dans la forêt de Purgerot, elle est pavée de pierres si dures qu’elles se montrent, en certains endroits, plutôt polies qu’usées par le frottement. La route se dirige sur Lambrey et sur le moulin de la Perrière, territoire de Bougey, où elle est bien visible. De là on peut la suivre facilement à travers le Pré Romain, les Etrapeux, le Champ de Villars, le Longeapas, les Chemenées et, le Souillenne, jusqu’à la hauteur du Montrot. On trouve en cet endroit solitaire, sur une vaste étendue de terrain, des tuileaux romains et des débris de constructions mêlés de sculptures en demi-bosse, Au fond de la vallée, on voit encore un petit édifice élevé sur les ruines d’un ancien oratoire dédié à saint

  1. En allant dès le réalme à l’empire, et en venant dès l’empire au réalme, franchement et quittement, sans délays. (Archives de la Haute-Saône.)