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« Il vous rend amoureux de la mort. » La lumière tamisée par les grands cyprès est extraordinaire ; elle paraît créée pour des ombres heureuses, ceux qui reposent là ont l’air d’appartenir au même monde… d’être bien ensemble. Suis-je appelée à dormir dans cette paix ? Chi lo sa !

Eh bien, je vais me préparer au départ comme pour l’ultime voyage… Je bouclerai ici, ce que j’ai lu du « Roman Merveilleux » afin que cela ne soit pas perdu. Je voudrais pouvoir le conduire jusqu’à Rome. Si cela ne m’est pas permis, je n’aurai pas dit tout ce que j’aurais voulu, mais j’aurai dit tout ce que je devais dire. D’autres plus savants, plus capables, continueront cette lecture… j’aurai la gloire de l’avoir commencée. Cela me suffit. Le volume sera petit en librairie ; si à quelques-uns de mes lecteurs il paraît grand,… cela encore me suffit.

PIERRE DE COULEVAIN.