1o Diane I, LXII :
J’accompare ma dame…
Séraphin, éd. Menghini, sonnet 15 :
Chi el crederia ?…
Malherbe a reconnu que ce sonnet était « pris mot à mot de l’italien » (éd. Lalanne, IV, 261) ; mais il n’a pas nommé Séraphin.
2o Hippolyte, 21 :
Vous me cachez vos yeux…
Séraphin, éd. Menghini, sonnet 14 :
Deh perche son da me toe luci colte. »
II. Les Espagnols.
Le poète de Henri IV, dans ses vers, a dit des Espagnols tout le mal qu’on en pensait au sortir des troubles de la Ligue, et il leur a souhaité les plus affreuses calamités : dans la Prière pour le roi allant en Limousin, il promet que grâce au dauphin
L’Espagne pleurera ses provinces désertes[1],
et sous la reine-mère il s’écrie, en voyant la puissance des lys de France :
Et l’Espagnol, prodige merveilleux !
Cesse d’être orgueilleux[2].
Cela ne l’a pas empêché, du reste, de célébrer ailleurs
les deux grands hyménées,
Dont le fatal embrassement
Doit aplanir les Pyrénées[3].
et il ne faut pas attacher trop d’importance aux indignations rimées du poète officiel. Ce poète n’ignorait pas