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exactement les observations de M. Morel-Fatio sur cette époque : « Si l’on apprend l’espagnol en France, c’est plutôt par genre, pour émailler la conversation de mots exotiques — comme nous faisons aujourd’hui avec l’anglais — que pour lire des livres… Si d’autres livres (que le roman picaresque) trouvent accès chez nous, ce ne sont guère que des pastorales, mêlées de vers et de prose, qui plaisent parce que le genre venu d’Italie s’est acclimaté depuis longtemps en France. On est curieux de comparer au Sannazar et la Diane de Montemayor et l’Arcadie de Lope de Vega ![1] ».



  1. A. Morel.-Fatio, Études sur l’Espagne, I, 38 et 40.