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Page:Counson - Malherbe et ses sources, 1904.djvu/49

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Ces modèles ne seront pas les seuls chez Malherbe ; en ce temps-là on ne parlait guère d’amour sans avoir d’abord étudié Pétrarque, on ne faisait pas de pastorale sans le Tasse. Malherbe, appelé souvent à exprimer des sentiments qu’il n’éprouvait guère, s’est efforcé de faire comme les autres : le poète le plus raisonnable, tout en ayant des mouvements d’impatience contre les Italiens, peut tomber dans le précieux.

Après avoir rappelé par quels milieux il a passé, nous rechercherons ce que Malherbe a pensé et ce qu’il a fait des Psaumes, des Grecs et des Latins, des Italiens et aussi des Français ses prédécesseurs.