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BIBLIOGRAPHIES

C’est en reconnaissance du sacrifice de ses plaisirs et de ses habitudes à l’orpheline enfant, et de l’abandon de sa fortune à la jeune fille, que je l’ai épousé. De sacrifice de ma jeunesse récompensait les siens, Le prince eût souffert loin de moi. Le don de ma main le faisait heureux ; en la lui accordant j’ai rempli mon devoir. »

Vous pouvez asseoir là-dessus votre jugement à l’égard de cette femme énergique ; elle l’est en tout et toujours.

Une de ses serves aime un jeune seigneur, qui l’épouse. Latone aussi aime ce jeune homme, son serf. Elle en éprouve de terribles secousses qu’elle résume par ces simples mots : « J’ai tout fait pour lui… Il a tout fait pour elle ! » Rien ne peut rendre ce qu’il y a d’amertume dans cette exclamation. Elle finit pourtant par le pardon. Mais lisez ce beau livre, c’est un magnifique drame de l’émancipation russe.

H. Pellerin.



L’Orpheline du 41e.

Par Augusta Coupey. 1 vol. in-12. — Dentu.

Dans la Revue britannique, M. Amédée Pichot écrivait, en 1872, « l’Orpheline du 41e et sa musulmane amie, la merveilleuse Arabe Néréïsse, ont à elles seules plus d’aventures extraordinaires que toutes les héroïnes passées, présentes et futures de tous les dramaturges réunies. » La presse confirma ce jugement.

Le Bulletin des Officiers, l’Avenir militaire, recommandent l’Orpheline du 41e à l’armée, comme l’un des ouvrages les plus attrayants qu’il soit donné de lire.