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Page:Courant - Bibliographie coréenne, tableau littéraire de la Corée, tome 1, 1894.djvu/52

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L
INTRODUCTION.

graphie dite des Song[1]. Des représentants de cette classe se trouvent encore au XVe siècle et jusqu’aujourd’hui ; l’École des Langues Orientales possède plusieurs exemples de ce style, qui datent du XVIe siècle[2]. Les anciens spécimens sont souvent sur grand papier et d’impression soignée, et la gaucherie de l’écriture de cette époque semble indiquer que, depuis deux siècles, l’art des scribes et des graveurs a fait de sensibles progrès ; actuellement, en effet, on ne confie à des artisans aussi maladroits que des ouvrages communs, qui sont imprimés sur papier grossier, de format in-octavo, in-douze ou au-dessous, généralement des manuels épistolaires ou des manuels de sorcellerie.

Les livres bouddhiques, depuis les origines de l’imprimerie jusqu’à la fin du XVII siècle, forment une classe plus nettement définie, remarquable par la grandeur des formats, grands in-folio carrés, in-folio ordinaires et in-quarto, et par la beauté des caractères qui n’ont rien du style calligraphique des Song et se rapprochent des caractères écrits ordinaires par l’arrondissement des formes et la diminution graduelle du plein au délié : ce style d’écriture rachète un peu de lourdeur par de

1. 宋.

2. Să moun ryou tchyou, no 441 ; Tjyeng hoa pon tcho, no 2495,

  1. 1
  2. 2