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Page:Courant - Bibliographie coréenne, tableau littéraire de la Corée, tome 1, 1894.djvu/53

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LI
INTRODUCTION.

grandes qualités de solidité, de plénitude et d’élégance sévère ; dans quelques volumes du XVII siècle, ces traits distinctifs ont été exagérés jusqu’à faire le caractère plus large que haut. Les ouvrages bouddhiques n’ont pas, à la pliure, la quadruple ou sextuple feuille en blanc sur noir, qui existe dans presque tous les autres livres coréens. L’édition du Tripițaka (nº 2624), gravée au commencement du XI siècle et dont un exemplaire imprimé au XVe siècle se trouve à Tökyö, mérite une place à part : c’est un grand in-folio dont l’écriture est sensiblement la même que celle des livres bouddhiques postérieurs, à part quelques formes anciennes tombées en désuétude et quelques autres qui sont plus spécialement coréennes ; il n’y a ni encadrement autour des pages, ni filets pour séparer les colonnes de caractères. Quelques exemplaires d’ouvrages imprimés Sous la dynastie de Ko rye par les soins du Conseil du Bouddhisme, existent en Europe[1] : l’aspect en est analogue à celui du Tripițaka, auquel ils sont postérieurs comme gravure, les filets verticaux n’ont pas apparu entre les colonnes, mais chaque page a un encadrement, le format est un peu plus petit, je n’y ai pas remarqué de formes archaïques ; le papier est mince, mais bien

1. nos 2625 ; 2636.

  1. 1