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Page:Courant - Bibliographie coréenne, tableau littéraire de la Corée, tome 1, 1894.djvu/76

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LXXIV
INTRODUCTION.

cette civilisation, avant tout leurs propres noms de famille, et même une tradition des signes mystérieux qui les représentaient. Mais cela, n’est qu’une hypothèse, et le fait qui ressort de la lecture du Sam kouk, c’est que jusqu’à la seconde moitié du VIe siècle, ces noms n’étaient pas usités.

Si nous examinons maintenant les noms propres des rois de Sin ra, nous constatons que, jusqu’au roi Sil syeng qui monta sur le trône en 402, ils sont transcrits d’une langue étrangère ; si le nom même de Sil syeng a une apparence chinoise[1], celui de son successour Noul tji (417-458) a deux orthographes et semble bien être encore une transcription du coréen[2] ; Tjă pi, qui régna ensuite (458-479), pourrait avoir pris son nom aux livres bouddhiques[3], mais des deux désignations du roi suivant (479-500), l’une au moins, Pi tchye, n’a rien de chinois[4]. A partir de là, les expressions employées pour désigner les rois sont facilement explicables et ressemblent à des noms de temple chinois.

C’est le roi Tji tjeung, en 503, qui abandonna le premier son titre coréen de ma rip kan pour le

1. 實聖.

2. 訥紙 ou 訥支.

3. 慈悲.

4. 毗處.

  1. 1
  2. 2
  3. 3
  4. 4