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Page:Courant - Bibliographie coréenne, tableau littéraire de la Corée, tome 1, 1894.djvu/78

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LXXVI
INTRODUCTION.

correspond à une période où la langue chinoise prend une influence considérable et devient la langue officielle. C’est à peu près à la même époque (517) que le Sam kouk commence à donner un assez grand nombre de titres administratifs, qui tous sont explicables en chinois ; auparavant, il cite peu de noms de fonctions et d’administrations et ceux que l’on trouve, sont presque tous transcrits du coréen.

L’introduction du bouddhisme paraît remonter au milieu du Ve siècle, le bonze Meuk ho tjă[1] étant venu du Ko kou rye au Sin ra, sous le règne du roi Noul tji (417-458), et le bonze A to[2] avec ses disciples s’étant établi dans le royaume sous le règne de Pi tchye (479–500). Mais le Sam kouk să keui nous avertit que l’exactitude de ces renseignements est contestée ; la prédication ne remonte d’une façon certaine que jusqu’à 528, quinzième année du roi Pep heung[3]. La diffusion de la nouvelle religion fut rapide, celle de la langue chinoise marcha du même pas : aussi voyons-nous, en 545, le roi Tjin heung[4] prescrire de

1. 墨胡子.

2. 阿道.

3. 法興王十五年肇行佛法初訥祗王時沙門墨胡子 自高句麗至一善郡.………至毗處王時有阿道(一作我道)和 尚與侍者三人亦來 (Sam kouk să keui, liv. 4).

4. 異興王六年秋七月伊海異斯夫奏日國史者記君.

  1. 1
  2. 2
  3. 3
  4. 4