Page:Courant - En Chine, mœurs et institutions, hommes et faits, 1901.djvu/255

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LES COURS DE CHINOIS À LYON[1][2]


I


Lorsque, après la guerre de l’opium, l’Angleterre établit des rapports diplomatiques réguliers avec la Chine par le traité de Nanking (1842), les État-Unis, suivant immédiatement cet exemple, envoyèrent en Extrême-Orient une mission qui arriva à Macao en février 1844 et signa bientôt un traité à Wanghia (juillet 1844). La France ne voulut pas rester en arrière ; elle avait dans le Céleste Empire des intérêts commerciaux et des intérêts relatifs au protectorat des Missions ; notre consulat de Canton, fondé en 1776, rétabli en 1829, était chargé de défendre les uns et les autres ; mais il était nécessaire qu’un instrument diplomatique intervint pour régler une situation de fait. M. de Lagrené fut chargé de la négociation ; la mission qui l’accompagnait, se composait de onze personnes attachées à différents titres et de quatre délégués du ministère du commerce, désignés par les Chambres de commerce de Lyon, Mulhouse, Paris,

  1. Leçon d’ouverture faite à Lyon, au Palais du commerce, le 25 janvier 1900 ; publiée et mise à jour ultérieurement.
  2. Note de Wikisource : texte aussi publié sous les titres : Fac-simile Les cours de chinois à Lyon (1900) et Fac-simile L’enseignement colonial et les cours de chinois à Lyon (1901)