S.k.s.k. 804 ap. J.-C. le Japon envoie au Sin ra 300 onces d’or.
» 810 le Sin ra envoie en Chine des statues bouddhiques d’or et d’argent et des livres bouddhiques.
» 869 le Sin ra envoie en Chine 2 chevaux, 100 onces d’or en poudre, (?)麩金, 200 onces d’argent, 15 onces de bézoard de bœuf, 100 livres de jen cheng, du brocart de deux sortes, 大花魚牙錦 et 小花魚牙錦, 14 pièces de chaque, 20 pièces d’une autre espèce de brocart, 朝霞錦, 40 pièces d’une étoffe blanche velue, 四十升白氎布, 40 pièces d’étoffe d’ortie blanche, 三十升紵衫叚, 50 onces de cheveux, 頭髮, longs de 4 pieds 5 pouces, 300 onces de cheveux longs de 3 pieds 5 pouces, des épingles en or, des ustensiles de fauconnerie, etc. ; la liste totale a 298 caractères.
882 le Japon envoie au Sin ra 300 onces d’or et 10 perles.
Les divers états coréens envoyèrent au Japon des artisans de toutes sortes, y importèrent des produits tenus aujourd’hui pour essentiellement japonais, y introduisirent ou y redéveloppent les arts où les Japonais ont excelé depuis lors : c’est ainsi que l’antiquité japonaise ne semble pas avoir connu le thé, ni l’orange, ni la laque[1]. J’ai mentionné plus haut ce que le Ko zi ki dit de l’élevage des vers à soie. L’immigration des artisans et même des laboureurs fut si nombreuse que des nouveaux venus on forma des castes
- ↑ Cf. B. H. Chamberlain, a Translation of the « Koji ki », Introduction.