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LA CORÉE JUSQU’AU IXE SIÈCLE

N.h.g. 689 ap. J.-C. émigrants du Sin ra établis dans le Simotuke.

690 83 émigrants du Sin ra sont établis au Musasi et au Simotuke.

691 l’Empereur envoie des présents aux princes du Păik tyei qui résident au Japon.

G.k.t. 715 émigrants du Sin ra établis dans le Mino, [texte chinois]美濃,

716 émigrants du Ko kou rye dans le Musasi.

746, 760, 768 émigrants du Sin ra dans le Musasi.

S.s.r. 814 à cette date, le Sei si roku, [texte chinois]姓氏錄, liste des grandes familles composée à cette époque, indique dans la noblesse japonaise : 162 familles d’origine chinoise, 104 venant du Păik tjyei, 50 du Ko kou rye, 9 du Ka ya et du Sin ra ; 47 sont d’origine douteuse, mais non japonaise.

814, 816, 817, 822 arrivée d’émigrants du Sin ra.

G.k.t. 820 révolte de gens du Sin ra au Suruga, [texte chinois]駿河.

824 des émigrants du Sin ra sont établis dans le Mutu, [texte chinois]陸奥,

874 révolte de gens du Sin ra au Musasi.

V.

Mais ce n’est pas seulement dans le domaine de la civilisation matérielle que la Corée a fait beaucoup pour le Japon : c’est elle aussi qui lui a transmis la religion bouddhique reçue de la Chine. En Corée comme, au Japon, la nouvelle religion se développa rapidement, grâce au zèle de prosélytisme qu’elle inspirait alors à ses adhérents, grâce aussi à son essence même : le bouddhisme, en effet, donne des préceptes de conduite et répond à ces questions sur le sens de la vie que se pose un jour ou l’autre tout homme arrivé