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Page:Courant - La Corée jusqu’au IXe siècle, 1898.djvu/26

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MAURICE COURANT.

à un certain degré de développement intellectuel. Rien de semblable ne se trouvait, au contraire, dans les cultes coréens, ni sans doute dans la religion japonaise. De plus, le bouddhisme sut englober et assimiler les croyances déjà existantes, si bien que nous ignorons presque tout de l’ancienne religion coréenne et que nous éprouvons de grandes difficultés pour nous figurer ce qu’était le sintoïsme avant le VIe siècle.

De nombreux missionnaires coréens allèrent prêcher au Japon et y servirent activement la civilisation ; ils eurent cause gagnée, lorsqu’en 595, l’un d’eux, Hyei tjă, 慧慈, fut nommé précepteur du Prince héritier Siyau toku, 聖德太子.

N.h.g. 552 ap. J.-C. le Păik tjyei envoie au Japon des livres bouddhiques, une statue et des objets pour le culte.

» 554 arrivée du bonze Tam hyei, 曇慧, et de huit autres ; il vient remplacer un autre bonze nomme To sim, 道深.

» 577 arrivée de bonzes et de religieuses du Păik tjyei.

» 587 Zen sin, 善信 et d’autres religieuses japonaises vont étudier au Păik tjyei.

» 588 arrivée des bonzes Hyei song, 慧璁, Ryeng keun, 令斤, Hyei sik, 慧寔, Ryeng tjyo, 聆照, Ryeng oui, 令威, Hyei tjyoung, 慧衆, Hyei syouk, 慧宿 et To em, 道嚴 ; ils viennent du Păik tjyei.

» 590 retour de Zen sin et de ses compagnes.

» 593 le prince Muma yado no Toyotomimi, 厩戶豐聰耳, est nommé Prince impérial (plus tard connu sous son nom posthume de Siyau toku tai si) ; il fut l’élève du bonze Hyei tjă et du lettré Kak ka, 覺哿.