environ de 77 000 hommes.
1011
Les Statuts de 1866 ne mentionnent plus rien de cette flotte, et il n’y est plus question que des jonques pour le transport des grains, Chosŏn(jŏn) [Tjo syen (tjyen)], 漕船 조선(전). Après avoir dépendu de la Chambre des Bateaux (n° 799), ces jonques avaient passé sous la surveillance de la Chambre des Bateaux et Ponts (n° 800). Cette administration avait des Surveillants, Kwallyŏng [Kwan ryeng], 管領 관령, pour les jonques de transport ; les Matelots, Sagong [Sa kong], 沙工, étaient inscrits sur les registres.
1012
Sous la dynastie de Koryŏ [Korye], les esclaves fugitifs devenaient Matelots, Susu [Syou syou], 水手 수수. Dans les Statuts de 1469, on trouve un corps spécial de Matelots pour le transport, Chojol [Tjo tjol], 漕卒 조졸, constitué héréditairement à l’image des Soldats de marine (n° 1008) ; chaque jonque avait un Patron, Yŏngsŏn(jŏn) [Ryeng syen (tjyen)], 領船 영선(전) ; dix jonques avaient un Capitaine, T’ongnyŏng [Htong ryeng], 統領 통령 ; vingt jonques avaient un Commandant, Chŏnho [Tchyen ho], 千戶 천호.
1013
Comme complément de l’organisation militaire, des signaux de feu, pongsu [pong syou], 烽燧 봉수, sont installés sur les montagnes, depuis les côtes et frontières jusqu’à Seoul, et sont confiés à des grades inférieurs, qui sont alors appelés Gardiens, Ponggun [Pong koun], 烽軍 봉군 ; cette institution date de 1149.