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Page:Courant - Répertoire historique de l'administration coréenne.djvu/227

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royaume, lorsqu’il était venu du Puyŏ [Pou ye], 夫餘 부여 (37 av. J. C.) ; ces tribus, à différentes époques, portèrent les noms suivants :

消奴部 소노(로)부, Sono(ro)bu [Syo no (ro) pou] ; 西部 서부, Sŏbu [Sye pou] ; 右部 우부, Ubu [Ou pou] ;

絶奴部 절노(로)부, Chŏllobu [Tjyel no (ro) pou] ; 北部 북부, Pukpu [Peuk pou] ; 後部 후부, Hubu [Hou pou] ;

順奴部 순노(로)부, Sunno(llo)bu [Syoun no (ro) pou] ; 東部 동부, Tongbu [Tong pou] ; 左部 좌부, Chwabu [Tja pou] ;

灌奴部 관노(로)부, Kwanno(llo)bu [Koan no (ro) pou] ; 雨部 우부, Ubu [Ou pou] ; 前部 전부, Chŏnbu [Tjyen pou] ;

桂婁部 계루부, Kyerubu [Kyei rou pou] ; 內部 내부, Naebu [Năi pou] ; 黃部 황부, Hwangbu [Hoang pou].

Le Paekche [Păik tjyei], d’après le même auteur, avait huit familles nobles, taesŏng p’aljok [tai syeng hpal tjok], 大姓八族 대성팔족, dont les noms suivent :

沙氏 사시, Sa-si [Sa si] ; 燕氏 연시, Yŏn-si [Yen si] ; 劦氏 협시, Hyŏp-si [Hyep si] ; 解氏 개(해)시, Kae(Hae)-si [Kăi (Hăi) si] ;

眞氏 진시, Chin-si [Tjin si] ; 國氏 국시, Kuk-si [Kouk si] ; 木氏 목시, Mok-si [Mok si] ; 苩氏 백시, Paek-si [Păik si] ;

Dans le Silla [Sin ra], les membres de la Maison Royale étaient désignés par le nom de Chin’gol [Tjin kol], 眞骨 진골, ou Cheilgol [Tyei il kol], 第一骨 제일골 (cf. n° 27) ; les nobles venaient ensuite avec l’appellation de Cheigol [Tyei i kol], 第二骨 제이골. La Maison Royale semble avoir formé une noblesse territoriale à qui les Rois confiaient l’administration des districts (cf. n° 850).

Mais aujourd’hui l’hérédité, pour importante qu’elle soit, n’est pas le seul élément constitutif de la noblesse coréenne, et elle a besoin d’être soutenue par l’illustration constante de la famille. Il est bon de noter aussi que la noblesse actuelle n’a rien de territorial.

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Cette noblesse s’est maintenue par différents usages ou règlements : les familles nobles ne contractent d’alliances qu’entre elles, ce qui est la condition fondamentale de l’existence de la caste. D’autre part, bien que les femmes de second rang, chŏp [tchyep], 妾 첩, soient tenues pour légitimes, leurs fils sont placés dans une position inférieure, et cette manière de voir existait dès le XIe siècle. Les Statuts de 1469 établissent une classification de ces demi-nobles, suivant le rang du père et suivant que la mère est de condition libre, yang [ryang], 良 양, ou de condition vile, chŏn [tchyen], 賤 천, et fixant le degré hiérarchique où ils pourront arriver : les plus favorisés pouvaient obtenir le rang 3a (Fonctionnaires de second ordre, n° 1043), et avoir des charges, mais seulement à la Cour des Interprètes (n° 661), au Bureau d’Astrologie (n° 605) et autres administrations analogues ; les autres ne pouvaient