Page:Courant - Répertoire historique de l'administration coréenne.djvu/268

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De plus les dimensions, poids, qualités des objets, sont étroitement réglementés ; les infractions sont sévèrement châtiées ; s’il n’existe plus d’artisan d’un genre donné, le mandarin désigne d’office un homme qui doit, dans une période fixée, apprendre le métier non représenté. Des lois somptuaires très rigoureuses réservent au Palais et aux plus hauts fonctionnaires seuls le droit d’user d’objets précieux et d’objets de luxe ; la recherche des métaux précieux est défendue depuis 1408 jusqu’à 1651 ; l’usage des vases de cuivre est même souvent condamné ; il est interdit de se servir de produits étrangers sauf pour certaines parties du costume de cour. Le commerce avec les Chinois et Mantchous a lieu deux jours par an à Ŭiju [Eui tjyou], 義州 의주 (P’yŏngan-do [Hpyeng an to]), un jour par an à Hoenyŏng(ryeng) [Hoi nyeng (ryeng)], 會寧 회녕(령) (Hamgyŏng-do [Ham kyeng to]), un jour tous les deux ans à Kyŏngwŏn [Kyeng ouen], 慶元 경원 (Hamgyŏng-do [Ham kyeng to]) ; avec les Japonais résidant à Pusan [Pou san], 釜山 부산 (district de Tongnae [Tong răi], 東萊 동래, Kyŏngsang-do [Kyeng syang to]), les relations ne sont autorisées d’abord que trois fois, et plus tard six fois par mois ; toutes les transactions sont surveillées par les fonctionnaires qui fixent les prix ; encore ces rapports avec les Chinois n’existent-ils que depuis le XVIIe siècle : auparavant il n’y avait de relations commerciales qu’avec les Japonais de Pusan [Pou san], et cela depuis le XVe siècle 38 ; les membres des Missions allant en Chine ou au Japon, avaient défense formelle d’acheter quelque objet sans ordre du Gouvernement. Pour le commerce intérieur, les prix de vente sont fixés, les marchands qui veulent fermer boutique et cesser leurs