Page:Courant - Répertoire historique de l'administration coréenne.djvu/8

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ouvrage imprimé par ordre royal en 1865 (5 vol. in folio).

六典條例 육전조례, Yukchŏn chorye [Ryouk tyen tyo ryei], Réglements relatifs aux Statuts, ouvrage imprimé par ordre royal en 1866 (10 vol. in 4).

璿源譜略 선원보략, Sŏnwŏn poryak [Syen ouen po ryak], Abrégé des Listes généalogiques de la Maison Royale, imprimé par ordre royal en 1883 (8 vol. in folio).

通文館志 통문관지, T’ongmun kwanji [Htong moun koan tji], Histoire de la Cour des Interprètes, composée sous la direction de l’Interprète Kim Kyŏngmun, 金慶門 김명문, en 1720, ouvrage officiel (édition complétée, 6 vol. in folio, 1889).

Le témoignage de Ma Duanlin [Ma Twan lin] est d’un grand poids, puisque cet auteur a puisé aux sources chinoises et à des documents officiels ou privés, contemporains en général des faits rapportés : mais, totalement étranger à la Corée, il ne donne que des renseignements incomplets et qui ne sont pas exempts d’inexactitudes.

Les Mémoires historiques des Trois Royaumes sont dus à un haut fonctionnaire coréen qui vivait cent cinquante ans après les derniers événements qu’il relate, plus de mille ans après l’origine des trois Royaumes : à cette époque, la culture chinoise était déjà implantée en Corée, on méprisait fort les barbares des anciens âges, les vieux dialectes avaient laissé seulement quelques traces dans les noms d’hommes et de lieux et dans les titres, et ils n’étaient plus compris, toutes circonstances défavorables à la composition d’une histoire exacte et impartiale. Néanmoins cet ouvrage est encore précieux comme tableau d’ensemble et comme richesse de détails ; Kim Pusik [Kim Pou sik] a lu et cite des documents coréens rédigés en chinois, documents Aujourd’hui disparus et dont la valeur ne semble pas contestable pour les périodes contemporaines ; mais ces documents ne sauraient avoir été antérieurs au IVe siècle et il y a bien des chances pour qu’ils aient été postérieurs : l’écriture chinoise en effet, a été introduite au IIIe siècle dans le nord et l’ouest de la péninsule, puisque c’est un lettré du Paekche [Păik tjyei] qui enseigna les caractères aux Japonais pendant la période 270-312 ; la langue chinoise était connue dans le Silla [Sin ra] en 650, et vraisemblablement dès 528 par l’intermédiaire des bonzes ; mais elle ne s’est répandue que lentement et c’est seulement au VIIIe siècle que l’usage paraît s’en