Page:Courant - Répertoire historique de l'administration coréenne.djvu/9

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être généralisé. Les sources écrites des Mémoires historiques ne sauraient donc être plus anciennes que le IVe siècle pour le Paekche [Păik tjyei] et le Koguryŏ [Ko kou rye], que le VIe siècle pour le Silla [Sin ra] ; avant ces deux époques, que Ma Duanlin [Ma Twan lin] nous permet d’indiquer, il n’y a que des traditions, et elles sont souvent fabuleuses ; à partir de là et jusqu’au Xe siècle où s’arrêtent les Mémoires, les faits semblent mieux établis, ils sont du moins plus détaillés et plus vraisemblables.

L’Examen des Archives coréennes et toutes les autres œuvres historiques postérieures à celle de Kim Pusik [Kim Pou sik], s’appuient, pour les temps anciens, sur les histoires chinoises et sur les Mémoires historiques, auxquels il faut joindre les Antiquités des Trois Royaumes, Samguk yusa [Sam kouk you să], 三國遺事 삼국유사, dues à deux bonzes de la dynastie de Koryŏ [Korye] et que les auteurs coréens accusent de nombreuses erreurs. Pour l’histoire de la dynastie de Koryŏ [Korye] et de La dynastie actuelle, les documents contemporains des faits ont été mis en ordre et résumés dans l’Examen des Archives qui est composé avec beaucoup de soin et de sincérité ; j’ai eu souvent aussi l’occasion de constater l’exactitude des assertions qui se trouvent dans l’Abrégé des Annales et dans le Dictionnaire encyclopédique. Quant à l’Histoire de la Cour des Interprètes, à l’Abrégé des Listes généalogiques, à l’Examen des affaires du Conseil privé et aux deux ouvrages sur les Statuts, ce sont des publications officielles ou semi-officielles, précieuses pour l’abondance et la clarté des renseignements : en particulier, la Collection des Statuts fondamentaux, grâce à la disposition typographique, donne, en même temps que la législation de 1865, celles de 1469, de 1744 et de 1785.

Dans tous ces ouvrages, les dates sont indiquées pour chaque règne par le nom du Roi, avec le numéro d’ordre ou avec les caractères cycliques de l’année : les caractères cycliques ne laissent place à aucun doute ; le numéro d’ordre de l’année est moins clair, parce que les Coréens comptent pour première année d’un règne soit l’année même de l’avènement, soit l’année suivante : il peut ainsi y avoir une erreur d’une année dans la date européenne correspondante. Les premières années des règnes sont fixées